Conseils en paléographie
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L'équipe de Paleo-en-ligne.fr est heureuse de vous présenter un nouveau cycle rapide de vidéos et d'articles de conseils.
Ceux-ci vous permettront d'aborder les premières notions de la paléographie moderne. Nous considérons qu'il s'agit bien là d'une première initiation.Venez assouvir votre curiosité, c'est gratuit !
1. Écritures
De la caroline à l'humanistique, les écritures et leurs évolutions.2. Oublier les acquis
Des minuscules et des capitales anarchiques.
3. Oublier les acquis (suite)
De l'absence d'apostrophes et de ponctuation.
4. Prudence et procéder progressivement
Apprendre à se repérer dans un texte.
5. Glossaire et ductus
Le vocabulaire et le tracé des lettres.
6. Une graphie, des graphies
La "main personnelle" des clercs.
7. L'aurteaugrafe
Une orthographe fluctuante.
Paleo-en-ligne.fr
Avec ce cycle de vidéos, nous souhaitons vous offrir une première initiation à la paléographie moderne française. L'idée est de vous livrer quelques clés pour comprendre les textes anciens.
Nous souhaitons seulement insister sur des éléments clés. Ainsi, du XVIe au XVIIIe siècle, l'écriture évolue et il faut s'entraîner, tout en procédant avec prudence. L'apprentissage de la lecture doit s'effectuer sur de nouvelles bases. Bien évidemment, ces quelques vidéos ne remplacent pas un enseignement complet.Vous avez appris des notions ? Inscrivez-vous sur Paleo-en-ligne.fr, partagez ce site à vos amis et parlez de nous !
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située
furent
Dans ces deux mots issus de textes du XVIe siècle, la première lettre peut poser problème. Ainsi, il est aisé de les confondre et de penser qu'il s'agit de deux lettres identiques. Or, dans le premier mot, nous sommes confrontés à un s en crosse.
Celui-ci se présente sous la forme d'une crosse, dont la queue descend manifestement en dessous de la ligne d'écriture.
Composée de manière très proche, la première lettre du deuxième mot est en fait un f en crosse. Il convient donc de s'interroger quant à ce qui pourrait différencier ces deux lettres !
Observez bien ces lettres et leurs ductus (c'est-à-dire le tracé) :s en crosse
f en crosse
Comme vous pouvez le constater, à partir du XVe siècle, toute la différence entre ces deux lettres se situe dans l'existence ou non d'une barre centrale.
À l'instar du terme de « fraische », les débutants doivent redoubler de prudence pour identifier la barre au milieu du f en crosse en position initiale et qui ne figure pas sur le s en crosse en position médiane.
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Observez attentivement
« maison auquel lieu »
Dans un mot, en position terminale, le dernier jambage du n possède l'étonnante faculté de chuter sous la ligne d'écriture. Cette caractéristique surprend souvent le débutant puisque la lettre est alors facile à confondre avec un y.
Le sens de la phrase vous permet souvent d'éviter tout contresens.
Cette caractéristique – propre au n en position finale – permet souvent de trancher entre un u ou n, comme vous pouvez le constater avec le terme de "lieu" à la fin de notre exemple. Dans ce cas, le jambage terminal demeure parfaitement posé sur la ligne d'écriture. Pour les patronymes, c'est bien souvent une aide précieuse pour distinguer les deux lettres !
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Dans la même logique de partage proposé dans ce cycle d'initiation développé depuis plusieurs années, nous mettons en place des vidéos qui reprennent les séminaires de paléographie aux Archives départementales du Calvados.
Pour soutenir le cycle d'initiation gratuit et la chaîne, vous pouvez réaliser un don du montant de votre choix ! À partir de 5 euros par mois, vous bénéficiez d'un exercice collectif (par mois et en visio) !
Alternative ici. -
Comme le soulignait le médiéviste et ancien directeur de l'École Nationale des Chartes Emmanuel Poulle, dès 1966, la lettre p “présente des formes exceptionnellement multiples”1 et rien n'est plus vrai, comme en témoigne ces deux exemples issus d'un même texte :
pour
pourra
pourra pour (Paris, 1612)
Jusqu’au XVIIe siècle, les p sont très souvent réalisés d’un seul trait de plume, la panse étant tracée avant la hampe, ce qui confère à ce type de p une forme très proche de celle du x. Il existe deux grandes graphies de la lettre p minuscule :
1) Deux ou trois séquences (traits de plumes). Le p droit qui se compose d'abord de la hampe (trait sous la ligne d'écriture), puis de la panse (courbe posée sur la ligne).
2) Un seul trait de plume. Le tracé est inversé puisque l'auteur commence par la panse et enchaîne par la hampe.
Ce p en x se maintient d’ailleurs dans l’écriture flamande (Nord de la France, Pays-Bas espagnols) jusqu’au XVIIIe siècle. Ce p est toujours doté d’une hampe dextrogyre (vers la droite), à ne pas confondre avec le p barré (par/per) à la hampe lévogyre (vers la gauche). Observez la différence entre les deux termes :Pierre (Paris, 1584), avec un p en x
P(ier)re (Verneuil, Nièvre, 1575), avec une abréviation en p barré
1. E. Poulle, Paléographie des écritures cursives en France du XVe au XVIIe siècle, Genève, 1966, p. XVI
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dessaisissant
Le s long en crosse, cette lettre si... surprenante ! Il n'y a rien à faire, tous les débutants sont déroutés lors de leur première rencontre. Inhabituelle à notre regard contemporain, il convient de s'y confronter puisque c'est une lettre qui accompagne sans relâche vos voyages dans les archives.
Issu d'un acte notarié parisien de 1595, le terme de « dessaisissant » est un modèle du genre. Celui-ci se compose de deux doubles s en crosse à la forme si caractéristique. Souvent, cette lettre possède la qualité de chuter profondément sous la ligne d'écriture et possède une crosse dans sa partie supérieure.
Comme en témoigne le ductus de cette ligature, la première crosse est déformée puisqu'elle sert de base pour associer le premier au second s en crosse qui suit.
En position médiane, le s long à crosse seul est parfaitement identifiable dans son tracé.
En somme, la lecture de ce mot doit – comme souvent – vous inviter à la prudence. En témoignent, notamment, l'absence de pointage des deux i et la déformation sensible du t terminal à la haste réduite et dont la barre se pose sur la ligne d'écriture.Vous souhaitez en apprendre plus ? Inscrivez-vous à Paleo-en-ligne.fr, partagez ce site à vos amis et parlez de nous !
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La comparaison est un recours essentiel lors d'une transcription. Cela vaut pour les écritures de type gothique, mais c'est également prégnant dans le cas d'écritures teintées d'humanistique (c'est-à-dire proches de la nôtre).
Prenons un exemple :
Le doute est permis. Afin de comparer, deux règles d'or doivent être suivies :Confronté à ce prénom composé, nombre d'entre-vous peuvent être tenté de lire Marie Agnesse.
* il convient d'analyser des écritures comparables. Ainsi, il est bon de consulter les feuillets qui précèdent et qui suivent.
* comparez toujours des lettres à valeur égales dans un terme : position initiale à position initiale, médiane avec médiane, terminale contre terminale.
Et pour cause, un même graphie de lettre peut renvoyer à des réalités différentes en fonction de sa place dans le terme.Afin de déterminer à quel prénom nous avons affaire, il convient donc de regarder les actes qui précèdent et qui suivent, en se concentrant sur ceux qui présentent une écriture similaire. Si Marie ne pose pas de problème de compréhension, il n'en est pas de même de la suite. Trouvons des points de comparaison :
En position initiale, le A capital d'Anthoine permet d'exclure l'option Agnesse puisque la graphie est radicalement différente de la première lettre du prénom. Le J de jour pourrait être un excellent candidat, mais il a tendance à voir sa hampe (trait sous la ligne) chuter légèrement. Alors que le t du troisième exemple est plus convainquant. Comme souvent, il présente un trait d'amorce pour aller chercher le haut de la haste (trait au-dessus de la ligne). Dans le premier exemple, observez la ligature th que l'on rencontre par ailleurs.Anthoine
jour
trois
En position médiane, l'association des lettres th est toujours surprenante. Elle l'est d'autant plus que la graphie de la lettre h voit sa arche chuter sous la ligne d'écriture en formant une boucle. De même, déformés par la cursivité, les deux s se composent – comme souvent – d'une lettre longue et d'une courte.Barthelemie
paroisse
Enfin, en position terminale, observez la graphie si particulière du e bouclé. Cette boucle peut être plus ou moins développée. On le rencontre en version minimaliste dans le prénom Marie qui constitue la première partie de ce prénom composé.legitime
La solution de ce rébus se rencontre donc grâce à des comparaisons efficaces, à partir de la même écriture. Il apparaît manifestement que la première hypothèse de lecture était erronée et qu'il convient de lire Marie Theresse, variante orthographique de Marie-Thérèse.
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« ... garny de sa perche, prisé sept
solz six deniers tourn(oiz) pour cecy ............. VII s. VI d(eniers) t(ournoi)z
Item, une chaize percée deux aultres
chaizes à asseoir, le tout de bois
de chesne, prisée sept solz six den(iers) t(ournoi)z
pour cecy ............. VII s. VI d(eniers) t(ournoi)z »Issu des archives parisiennes et datant de 1563, ce texte n'est pas d'un abord facile. Toutefois, nous souhaitons attirer votre attention sur des associations de lettres – ce que les paléographes appellent les ligatures. Celles-ci doivent inviter à la prudence.
Observez ces trois termes :
perche (l. 1)
percée (l. 3)
asseoir (l. 4)
Observez plus attentivement encore ces trois ligatures internes, très troublantes :
perche
percée
asseoir
Ainsi, par la cursivité de l'écriture, les scribes en viennent à "fusionner" deux ou plusieurs lettres. Cette pratique peut gêner la lecture. Dans les trois exemples, la première lettre est un e à aigrette (c'est-à-dire tracé en deux traits de plumes et composé d'une panse ainsi que d'une aigrette), seules les secondes lettres divergent. Les deux premières sont des r.
Ces r sont ce que les paléographes appellent des r bouclés. Ces lettres a la graphie surprenante ont donc la particularité de se fermer en formant une panse. Alors que le terme "asseoir" présente une ligature avec un o, lui aussi fermé et qu'il ne faudrait pas confondre avec un r. Dans ce cas, celui-ci présente une graphie plus arrondie.En 1586, à Carrouges (Orne), un cas de figure similaire se rencontre avec deux prénoms. Observez :
Georges
Gerard
Selon la même logique, les deux ligatures sont si proches que la confusion est vite arrivée :
eo
er
Dans ce cas, la cursivité de la ligature déforme si fortement la lettre o qu'elle en vient à ressembler à un r bouclé.
Encore une fois, le sens de la phrase permet souvent de trancher et d'éviter les erreurs d'interprétation !Vous souhaitez en apprendre d'avantage ? Inscrivez-vous sur Paleo-en-ligne.fr, partagez ce site à vos amis et parlez de nous !
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Votre première rencontre avec la paléographie se limite souvent à la découverte d'un tableau. Ce type d'abécédaires est censé vous offrir un résumé ou une somme des différentes graphies que vous pouvez rencontrer pour une même lettre. Or, ces tableaux ne sauraient donner que les grandes lignes et ne peuvent prétendre à l'exhaustivité tant l'imagination de nos ancêtres est grande. Observez la diversité et la richesse des graphies qu'une même lettre peut recouvrer :
Voici un petit florilège de lettres P, tantôt capitaux, tantôt minuscules. Certaines sont d'une écriture manifestement gothique, d'autres sont plus cursives. En fonction des époques, la lettre peut évoluer. La panse (petite partie fermée au niveau de la ligne d'écriture) peut être plus ou moins fermée, voire totalement ouverte. Enfin, comment envisager une lettre sans l'analyser dans l'économie d'un mot ?
Ainsi, la graphie d'une lettre dépend nécessairement de sa position dans un terme. Cela dépend aussi – et surtout – de la manière utilisée par le scribe pour l'associer avec les lettres qui précèdent et/ou qui suivent (c'est ce que nous appelons les ligatures). Avec la lettre P, la ligature peut s'effectuer au niveau de la panse ou en position basse, c'est-à-dire au niveau de la hampe (trait verticale qui prolonge une lettre vers le bas).
Ces tableaux n'ont donc qu'une vertu, celle d'attirer votre attention sur la nécessité de suivre un enseignement complet en paléographie.
Et, s'il fallait encore un exemple, tentez de lire cette ligne à l'aide d'un tableau :
Avec une écriture aussi cursive, vous vous rendez parfaitement compte des limites d'une approche par tableau. Et la transcription nous donne : « L'an mil six cens quarente, le septiesme jo(ur) ». Notez que la lettre p descend bien peu sous la ligne d'écriture, il convient donc de se départir de ses repères de lecture habituels.
Vous souhaitez aller plus loin et comprendre le problème des tableaux ? Retrouvez un article complet à ce sujet : ici.
À la fin de ce cycle d'initiation, notre abécédaire vous permet de réaliser des comparaisons sur les lettres.
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Tableau des lettres. Réutilisation soumise à autorisation©.
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L'équipe de Paléo-en-ligne.fr est heureuse de vous présenter un second cycle de vidéos de conseils. Pour l'essentiel, notre approche se base sur les règles établies par Bernard Barbiche à partir de 1990.
Celles-ci vous permettront d'aborder sereinement les règles de transcription en paléographie. Nous considérons qu'il s'agit bien là d'une première initiation.Venez assouvir votre curiosité, c'est gratuit !
1. Respecter le texte
Règle d'or : le respect du texte en toutes circonstances.
2. Chiffres et nombres
Un chiffre ? Un nombre ? Pas de question.
3. La ponctuation
Toute bonne règle a ses exceptions : la ponctuation.
4. L'accentuation
Vénérable, vénerable, venérable, venerable...
5. Les abréviations
Il abrège, nous abrégeons... je transcris !
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Avec ce cycle de vidéos, nous souhaitons vous offrir une première initiation à la paléographie moderne française. L'idée est de vous livrer quelques clés pour transcrire vous-même les textes anciens.
Dans ce cadre, notre ambition est d'insister sur des éléments clés. Comme pour toutes sciences, il faut du temps pour imprégner ses règles. Toutefois, nous espérons que cette approche originale vous aidera. Bien évidemment, ces quelques vidéos ne remplacent pas un enseignement complet.Vous souhaitez en apprendre plus ? Inscrivez-vous à Paleo-en-ligne.fr, partagez ce site avec vos amis et parlez de nous !
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desfunt ou deffunt ?
Voici une question que nombre de généalogistes et de chercheurs – confrontés aux registres paroissiaux – ont pu se poser un jour. Or, si l'on constate la présence d'une barre centrale, celle-ci ne semble porter que sur la deuxième lettre médiane. Une analyse rapide pourrait donc nous faire penser à une orthographe de type « desfunt ».
Pour autant, une simple recherche étymologique prouve que le terme vient du latin defunctus. Cette première hypothèse s'éloigne donc. Afin de s'en assurer d'avantage, il est aussi possible de consulter des dictionnaires de moyens français (XIVe-XVIe siècle). Dès lors, nulle trace de « desfunct ».
On ne trouve pas plus de mention dans le Dictionnaire de Godefroy, ainsi que dans son supplément. Dans le doute, un dernier coup d'oeil au travail du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales confirme que l'orthographe envisagée n'est que pure fantaisie. De fait, celle-ci résulte bien plus de notre méconnaissance actuelle du latin que d'une possibilité dans les manuscrits anciens.
Alors, comment expliquer l'absence de barre sur ce qui ressemble à un s sinueux ? La question mérite assurément d'être posée. En fait, les scribes considèrent que la barre fait office pour les deux lettres. Suivez le ductus dans "deffunct" :Et, s'il fallait encore une preuve de cet usage courant à l'époque, observez attentivement les termes ci dessous.
Ainsi, pour « faitte », l'auteur ne trace qu'une seule barre et celle-ci fait office pour le double t.
Avec le prénom Phillippe, l'auteur ne forme qu'une seule panse pour le double p (la panse étant la partie courbe et posée sur la ligne d'écriture de la lettre).
À l'évidence, l'orthographe « deffunt » doit être privilégiée lors de vos transcriptions !Vous souhaitez en apprendre d'avantage ? Inscrivez-vous sur Paleo-en-ligne.fr, partagez ce site avec vos amis et parlez de nous !
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virron ou une forme abrégée d'environ ?
Une approche rapide pourrait nous faire penser que la préposition « virron », que l'on retrouve aussi orthographiée sous la forme « viron », pourrait n'être qu'une abréviation d'(en)viron.
En témoignerait l'accroche très prononcée du v initial.Observez attentivement tous ces termes, strictement issus du même texte :
verges
veufve (= veuve)
vendu
vendeur
village
Est-il encore nécessaire de multiplier les exemples ? Le doute s'installe et on cherche – en vain – les abréviations correspondantes. Et pour cause, d'abréviation, il n'y a pas !
Une vérification s'impose donc (les images ci-dessous sont cliquables).Cette petite recherche permet donc d'attester assurément de l'existence d'un adverbe « viron » et synonyme d'environ que nous connaissons encore de nos jours. Aussi surprenant que cela puisse paraître, son usage est même des plus courant. Il est donc souvent prudent d'engager de simples recherches lorsqu'un doute apparaît et de laisser ses présupposés de côtés lorsque l'on aborde un texte manuscrit.
Alors ? "trois (en)verges ou (en)viron" ou "trois verges ou viron", maintenant que vous avez lu cet article ?
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Comme le souligne fort justement le docteur ès lettres Gabriel Grossi, dans un article de son blog, les recherches dans les époques anciennes demandent de garder les portes de l'esprit ouvertes afin de ressusciter des termes aujourd'hui tombés en désuétude et dont la lecture peut poser un problème.
Dès la fin du XVIIIe siècle, les dictionnaires considèrent que le terme ci-dessus est ancien ou n'est plus vraiment en usage, et ce, même s'il est toujours parfaitement accepté par le Thresor de la langue françoyse de Jean Nicot en 1606. Le verbe « issir » – signifiant donc sortir – subit les profondes évolutions de la langue du Grand Siècle et tend alors à disparaître .yssir (Rouen, 1554)
Toutefois, même si vous n'en avez jamais entendu parlé, il a laissé des traces puisque son participe passé issu sert, encore de nos jours, comme adjectif et conserve le même sens.
Sans doute n'en avez-vous jamais entendu parlé non plus, mais le verbe « cuider » – pour croire ou penser – suit peu ou prou la même trajectoire linguistique. En 1606, Jean Nicot considère qu'il s'agit d'une "opinion" ou du fait de "presumer que quelque chose soit", alors que quelques décennies plus tard Antoine Furetière juge le mot comme "vieux". S'il n'est plus en usage actuellement, il nous en reste une trace avec l'adjectif outrecuidant.cuyder (Paris, 1520)
oultrecuidance (Paris, 1509)
Dans le but d'épauler nos étudiants dans ces recherches, nous avons mis en place un glossaire qui regroupent plusieurs centaines de termes. D'un usage simple, vous prendrez plaisir à les faire sortir du placard avec nous.
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Dans la même logique de partage proposé dans ce cycle d'initiation développé depuis plusieurs années, nous mettons en place des vidéos qui reprennent les séminaires de paléographie aux Archives départementales du Calvados.
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(con)fro(n)ta(n)t
Une simple balade dans les archives anciennes peut vous permettre des rencontres bien étranges. C'est le cas avec ce terme d'un manuscrit d'Aix-en-Provence, en 1581.
Pour s'y confronter - sans mauvais jeu de mot - il convient de connaître le système abréviatif d'Ancien Régime1. Celui-ci a souvent été décrit comme assez incohérent, mais il suit des logiques certaines dans les faits, du nord au sud du royaume.
Ainsi, le terme commence par la note tironienne con- (aussi appelée 9 tironien). Héritée des abréviations Antiques, celle-ci est très caractéristique. On la reconnaît aisément à sa graphie en 9 descendant sous le niveau de la ligne d'écriture.S'en suivent les lettres fro. Le o présente la particularité d'être légèrement ouvert.
Cette ouverture résulte de la volonté du scribe de tracer le tilde dans la continuité en un seul trait de plume.Le tilde est ce trait pouvant revêtir des graphies très différentes en fonction des contextes. Dans le cas présent, celui-ci est tracé à partir du o et se lit directement avec le t en position haute.
S'en suivent les lettres t et a. Enfin, nous sommes confrontés à un nouveau signe abréviatif.Comme précédemment, nous avons affaire à une abréviation en n. Ce procédé consiste à élider seulement une lettre n dans un terme. Dans cet exemple, seuls les deux n subissent successivement ce type d'abréviation dans ce mot.
Une nouvelle fois, le signe abréviatif est lié avec la partie supérieure du t terminal. Celui-ci détient bel et bien une barre centrale, tracée sur la ligne d'écriture.Enfin, il convient de comprendre ce terme si habituel dans les formules de tenants et d'aboutissants. Dans le cas présent, "confrontant" renvoi à la proximité, sous entendu "touchant à" ou "attenant à". En somme, une terre attenante est limitrophe à une autre. Il est courant de trouver ce terme dans les actes notariés. Rédigé de manière quotidienne par les clercs de notaires, il parait attendu de rencontrer ce terme le plus abrégé possible.
1 Nos enseignements comportent deux cours sur ce sujet ô combien important pour les paléographes. Pour les lecteurs plus avertis qui ne voudraient travailler que ce thème, nous avons créé le Paléo+ Abréviations, avec des exercices choisis.
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Les manuscrits de l'époque moderne regorgent d'abréviations et c'est peu de le dire ! Abréviations par contraction, par suspension, lettres barrées, notes tironiennes, chrismes...1 Les écrits offrent une variété presque infinie d'abréviations dont certaines peuvent être propres aux scribes. Observez notamment le terme de "p(ro)cur(eur)" qui contient, ici, une double abréviation (p bouclé pour 'pro' et par suspension) :
Dans les faits, ces abréviations sont souvent signifiées par l'intermédiaire de tildes, de simples points, de lettres suscrites (c'est-à-dire placées en exposant) ou de traits terminaux := "lab(oureu)r" (avec point)
= "req(ues)te" (avec lettres suscrites)
= "p(rese)ntz" (avec tilde)
= "p(ar)tye" (avec p barrée)
= "curate(ur)" (signe -ur)
De crainte de ne pas être compris, certains clercs en viennent à multiplier les signes. Dans le cas ci-dessous, on relève la présence d'un trait ascendant et d'un tilde. Un seul de ces deux éléments suffit à signifier l'abréviation en -tion :
crea(ti)on (Le Havre, 1582)
A contrario, il arrive – bien souvent – que les termes abrégés ne présentent aucun signe abréviatif. Cette pratique est courante dans le cas des abréviations par contraction. Il faut alors se fier au sens de la phrase pour être certain de ne pas les manquer. S'il n'en fallait que quelques exemples représentatifs :
"repara(ti)ons"
abréviation en -tion"lab(oureu)r"
abréviation par contraction"rep(rese)nte"
abréviation par contraction"ch(asc)ung"
abréviation par contraction"noble ho(m)me"
abréviation en mm(ar)chandise abréviation en r "no(mm)é"
abréviation par contraction"roy(a)l"
abréviation par contraction"g(e)n(er)allité" et non "quallité", au vu du contexte
double abréviation par contraction"co(mmuni)qué"
abréviation par contraction1 Apprenez à déchiffrer ces différentes abréviations par vous-même grâce à nos enseignements complets (niveaux novices ou intermédiaires) ou grâce à notre enseignement thématique (Paléo+ Abréviation).
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En association avec le calligraphe Gérard Caye, nous vous proposons de découvrir une vidéo d'un nouveau genre !Première vidéo
Deuxième vidéo
Troisième vidéo
Quatrième et dernière
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Quelle que soit la position d'une lettre dans le mot, elle est souvent décrite au moyen de la notion de longue ou de courte.
Ainsi, par nature, le s en crosse serait une lettre longue qui posséderait la capacité de chuter fortement sous la ligne d'écriture. C'est souvent le cas, comme en témoigne cet exemple extrême :
chesne (Paris, 1563)
servant (Paris, 1610)
Toutefois, comme le montre, à droite, le terme "servant", cette même lettre peut ne chuter que très légèrement. Il en est de même avec d'autres graphies de lettres, comme le s en aigrette qui est – quant à lui – réputé court, comme dans l'exemple qui suit :
personne (Montélimar, 1582)
tesmoingn (Nantes, 1612)
Or, à droite, le mot "tesmoingn" montre que cette même lettre peut – à l'occasion – présenter une graphie longue.
Conclusion ?
La graphie d'une lettre est trop variable pour être un élément de comparaison fiable. Peu importe si la lettre est longue ou courte, ce qui entre en ligne de compte dans votre analyse c'est bel et bien le ductus (c'est-à-dire les séquences qui composent le tracé de la lettre). Tracé en deux traits de plume, celui du s en aigrette est très révélateur :Vous avez appris des notions ? Inscrivez-vous sur Paleo-en-ligne.fr, partagez ce site à vos amis et parlez de nous !
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En apparence, la paléographie peut sembler procéder d'un vocabulaire complexe. Toutefois, les choix en la matière sont logiques et simples. Prenons un exemple, avec le terme de "chacun", abrégé de trois manières différentes :
Abrégé par contraction, seule la partie centrale du terme est supprimée. Le clerc garde donc le début et la fin, jugeant qu'ils sont strictement nécessaires à la compréhension.
ch(acu)n (Verneuil, Nièvre, 1529)
Abrégé par suspension, on ne maintient que le début d'un terme. Le clerc suspend donc son geste en traçant un tilde – ici – assez complexe.
ch(acun) (Lyon, 1608)
Ces deux types d'abréviations sont les plus classiques. Bien souvent, les clercs utilisent un tilde qui sert à attirer l'attention du lecteur en prenant des formes très variées. À l'occasion, celui-ci peut se transformer en un véritable arobase :
Dans ce cas, il s'agit d'une abréviation par contraction, au même titre que l'exemple de Verneuil (ci-dessus), seule la manière de signifier l'abréviation varie. Le terme est alors enveloppé par un tilde circulaire.ch(ac)un (Tours, 1491)
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Lors de la découverte d'une science, l'une des principales difficultés demeure le vocabulaire à employer. Quel est le bon terme pour qualifier l'action du paléographe sur un texte ? Bien souvent, on utilise la notion de "traduction" puisque c'est la première qui nous vient à l'esprit, popularisée par nos cours de langues étrangères.
Que signifie transcrire ?
La transcription a pour objectif de restituer le texte original, tout en cherchant un juste milieu entre le respect du document et sa compréhension, et ce, en suivant certaines règles. Le paléographe intervient donc – à la marge – afin de permettre une lecture correcte d'un manuscrit (rétablissement de la ponctuation, de l'accentuation...), tout en respectant la langue, l'orthographe et la syntaxe. Exemple d'une transcription latine :
« Non vidi justum
derelictum, nec semen
ejus querens1 panem »Que signifie traduire ?
Selon le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (CNRTL), la traduction vise à "formuler dans une autre langue ce qui l'était dans la langue de départ, sans en changer le sens". L'objectif est donc de transposer d'une langue à une autre, en adaptant afin de respecter autant que possible le document original et les intentions de l'auteur (ex : vouvoiement, expressions...). La traduction est donc ce qui permet une communication de qualité entre différentes communautés2.Le résultat d'une traduction, sur le texte précédent serait : « je n'ai point vu le juste abandonné, ni ses enfants mendier leur pain ».
À travers cette citation des Psaumes (XXXVI, 25), dans un manuscrit du XVIIe siècle, vous pouvez constater que la démarche entre traduction et transcription est différente. Avec une transcription, on établit le document tel qu'il est – sans changement de langue –, alors que la traduction sous-entend une adaptation (ici, du latin au français). Il s'agit donc d'un second niveau d'analyse permettant un pont entre deux langues. Or, avant de penser à la traduction et donc à l'interprétation, il convient de procéder à la transcription fidèle du manuscrit.1 Durant l'époque moderne, le æ latin est souvent restitué par e
2 Maddalena de Carlo, « Quoi traduire ? Comment traduire ? », Éla. Études de linguistique appliquée, n° 141, 2006, p. 117-123Vous avez appris des notions ? Inscrivez-vous sur Paleo-en-ligne.fr , partagez ce site à vos amis et parlez de nous !
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Une superbe démonstration d'écriture cursive gothique, réalisée par le calligraphe Gérard Caye qui travaille ici à la plume d'aigle.
Nous le remercions sincèrement d'avoir accepté que nous partagions son travail.Paléographie et calligraphie sont deux sciences cousines. Toutes deux ont une passion en commun : les écritures anciennes. Un dialogue peut s'installer à l'aide d'un langage proche. Des ponts existent et, c'est le cas, en particulier, de notre intérêt partagé pour le ductus (le tracé des lettres). Comment envisager la calligraphie sans une étude approfondie des manuscrits ? De même, comment envisager la paléographie sans une étude poussée du ductus, des pratiques et techniques de l'écrit, le maniement de la plume...
Dans les manuscrits de l'époque moderne, point de plume métallique, la plume de volatiles est reine. Celle-ci nécessite une évaluation du canon, une taille, une adaptation de la fente et du museau... en somme, toute une chirurgie du bec, indissociable de l'architecture de la lettre !Longtemps dos à dos, ces deux sciences doivent désormais devenir soeurs. Celles-ci sont indéniablement complémentaires, les deux versants d'une même montagne qu'il convient de gravir ensemble...
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Ce tableau ne prétend pas à l'exhaustivité. Il ne s'agit que d'un extrait des bases de données que nous avons établi au fil de nos pérégrinations dans les archives.
Consultez l'index pour vous faire une idée !
Capitales
A
(Rouen, 1524)A
(Réty, Pas-de-Calais, 1545)A
(Rouen, 1561)A
(Paris, 1563)A
(Paris, 1563)A
(Montfrin, Gard, 1571)A
(Paris, 1585)A
(Paris, 1595)A
(Vire, 1601)
A
(Rouen, 1632)
Capitales initialesaprès
(Paris, 1563)Anthoine
(Maringues, Puy-de-Dôme, 1564)au dedans
(Paris, 1579)
au
(Alençon, 1571)aussy
(Paris, 1607)avoir
(Paris, 1625)
Capitales isolées
A
(Lillebonne, 1584)A
(Fécamp, 1587)
Minuscules
avec trait d'amorce
a
(Mirebeau, Vienne, 1500)a
(Réty, Pas-de-Calais, 1545)au
(Paris, 1563)an
(Aumale, 1580)charge
(Rouen, 1546)chambre
(Paris, 1552)payant
(Ry, Seine-Maritime, 1602)drappier
(Ry, Seine-Maritime, 1691)cela
(Gênes, Italie, 1530)la
(Reims, 1600)accentués
à
(Berne, Suisse, 1568)
là
(Turin, 1574)
Minuscules
sans trait d'amorcea
(Carentan, 1474)a
(Paris, 1563)ayans
(Fécamp, 1557)asseoir
(Paris, 1563)an
(Le Mans, 1571)auparavant
(Paris, 1643)bracquemart
(Paris, 1567)charge
(Rouen, 1568)Nicollas
(Bolbec, 1578)moyennant
(Paris, 1643)la
(Bourgtheroulde, Eure, 1551)prendra
(Le Mans, 1597)accentués
à
(Nancy, 1569)à
(Genève, 1600)là
(Pise, Toscane, 1574)delà
(Genève, 1600)jusques là
(Grenoble, 1602)Minuscules
fragmentéesassise
(Dijon, 1435)au
(Albi, Tarn, 1537)avallée
(Béthune, Pas-de-Calais, 1580)servant
(Paris, 1629)ma
(Rome, 1574)semblera
(Paris, 1595) -
Capitales
B
(Paris, 1563)B
(Verneuil, Nièvre, 1575)
Capitales initiales
Brodeau
(Rouen, 1554)Besnay
(Chizé, 1570)buisson
(Paris, 1602)Barbe
(Paris, 1607)Beauvillier
(Paris, 1643)
Minuscules
dextrogyre
b
(Blois, 1541)b
(Moulins, 1579)balances
(Paris, 1563)biens
(Le Havre, 1571)bout
(Rouen, 1594)Bresse
(Lyon, 1606)
debvoir
(Paris, 1563)
labourable
(Paris, 1570)
d'habictz
(Le Mans, 1597)
dabte
(Rouen, 1600)
plomb
(Rouen, 1526)deub
(Paris, 1595)
Minuscules
lévogyreb
(Amécourt, Eure, 1536)brisa
(Morlaix, 1501)bout
(Amécourt, Eure, 1536)debvoir
(Ry, Seine-Maritime, 1537)absente
(Varennes-en-Argonne, Meuse, 1569)plomb
(Boulogne-sur-Mer, Pas-de-Calais, 1558)plonb
(Paris, 1575) -
Capitales
C
(Paris, 1599)
C
(Rouen, 1728)
chauldron
(Paris, 1563)chambre
(Paris, 1587)
cuisine
(Paris, 1587)
contemplation
(Ustaritz, Pyrénées-Atlantiques, 1703)Capitales
fragmentées
C
(Paris, 1563)C
(Lyon, 1582)
cent
(Paris, 1518)
cent
(Paris, 1567)Cosme
(Alençon, 1571)conseiller
(Paris, 1587)
civil
(Paris, 1587)
contenant
(Quesnoy-sur-Deûle, Nord, 1617)
Capitales cursives C
(Paris, 1585)C
(Rouen, 1587)conseilliers
(Clermont-en-Argonne, Meuse, 1569)cinq
(Paris, 1585)ceste
(Rouen, 1587)contre
(Fraissinet-de-Fourques, Lozère, 1654)
Capitales avec ornement C
(Sainville, Eure-et-Loir, 1566)C
(Chérisay, Sarthe, 1597)canelle
(Paris, 1435)car
(Vendôme, Loir-et-Cher, 1508)cinq
(Paris, 1543)comprins
(Nîmes, 1559)ce
(La Tour-Blanche, Dordogne, 1596)costé
(Hardencourt, Eure, 1600)
C croisés c
(Tours, 1474)c
(Paris, 1591)cent
(Paris, 1537)coffres
(Paris, 1563)couverture
(Lignières, Cher, 1579)cour
(Paris, 1623)Minuscules
avec trait d'amorce
c
(Rouen, 1554)c
(Sainville, Eure-et-Loir, 1566)comme
(Paris, 1545)cens
(Rouen, 1554)encores
(Paris, 1545)
s'efforcera
(Alençon, Orne, 1582)avec
(Rouen, 1554)avec
(Beauvais, 1556)Minuscules
sans trait d'amorce
c
(Vallabrègues, Gard, 1572)
coffre
(Paris, 1577)cerf
(Paris, 1590)enclos
(Alençon, 1571)perches
(Rouen, 1595)
Leblanc
(Paris, 1563)blanc
(Paris, 1592)Minuscules anguleuses
c
(Caudebec-en-Caux, 1549)cinq
(Rouen, 1546)ciel
(Paris, 1592)escuyer
(Sarliac-sur-l'Isle, Dordogne, 1589)aulcuns (Béthune, 1594)
Minuscules en v
c
(Vallabrègues, Gard, 1572)Costentin
(Rouen, 1554)cens
(Paris, 1582)Chastellet
(Paris, 1584)ceste
(Paris, 1602)
calice
(Paris, 1558)
l'achapt
(Paris, 1631)Minuscules rondes humanistiques
colonies
(Dieppe, 1637)
constitué
(Paris, 1657)sçavoir
(Paris, 1660)
avec
(Paris, 1694)
Minuscules plongeant sous la ligne d'écriture
c
(Ossé, Ile-et-Vilaine, 1696)curateur
(Paris, 1602)cette
(Paris, 1625)cinq
(Nantes, 1625)comparus
(Paris, 1678)
c cédillé
c
(Nantes, 1612)façon
(Diesse, Suisse, 1611)Françoisse
(Mesquer, Loire-Atlantique, 1654)
-
Capitales
D
(Paris, 1563)Dieu
(Rouen, 1546)de
(Chizé, 1570dyamant
(Paris, 1588)
Capitales ornées
D
(Blois, 1541)D
(Paris, 1563)disoyt
(Nîmes, 1559)declara(ti)on
(Hardencourt, Eure, 1600)de
(Fécamp, 1557)de
(Fécamp, 1557)Capitales humanistiques
D
(Paris, 1680)
de
(Paris, 1678)
Minuscules bouclées
d
(Réty, Pas-de-Calais, 1545)d
(Moulins, 1579)devant
(Rouen, 1561)derniere
(Lyon, 1563)domaiges
(Uzès, Gard, 1582)d'autre
(Rouen, 1600)
dessus
(Paris, 1611)Caudebec
(Rouen, 1568)mercredy
(Ry, Seine-Maritime, 1580)accord
(Rouen, 1568)regard
(Alençon, 1571)
Minuscules bouclées à ligature circulaire
d
(Saint-James, Manche, 1602)
d
(Allègre-les-Fumades, Gard, 1610)deux
(Paris, 1565)delaissé
(Fécamp, 1578)derriere
(Paris, 1591)deniers
(Paris, 1631)
Minuscules de type onciald
(Le Mans, 1596)de
(Alençon, 1571)donne
(Le Mans, 1597)tondeur
(Rouen, 1577)rendre
(Ry, Seine-Maritime, 1602conclud
(Paris, 1595)
Minuscules gothiques bâtardes
d
(Laon, Aisne, XVe siècle)
d
(Paris, 1605)
du
(Nîmes, 1559)
deux
(Paris, 1629)
Minuscules à rebroussementd
(Moulins, 1579)d
(Mirande, Gers, 1620)de
(Paris, 1563)de
(Alençon, 1571)dessus
(Paris, 1593)du
(Rouen, 1600)condampné
(Fécamp, 1572)pardevant
(Paris, 1595)Leonard
(Alençon, 1571)
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Ce tableau ne prétend pas à l'exhaustivité. Il ne s'agit que d'un extrait des bases de données que nous avons établies au fil de nos pérégrinations dans les archives.
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Capitales à double aigrette
E
(Carentan, 1474)E
(Paris, 1563)E
(Vire, 1601)E
(Mirande, Gers, 1620)et
(Rouen, 1550)entre
(Alençon, 1571)en
(Paris, 1587)en
(Paris, 1643)item
(Paris, 1578)empesché
(Paris, 1585)le
(Rouen, 1561)de
(Souleure, Suisse, 1567)